20 minutes de monitoring sont au programme. J'en suis a 38 semaines et 5 jour. Je sais que c'est mon dernier rendez-vous car je serai provoquer a 39 semaines de grossesse. J'appréhende ce moment, je pleure en me disant que je voudrais que le travail déclenche par lui même.
Comme si la vie voulait que j'ai plus de temps pour réfléchir, le docteur se pointe seulement 2h plus tard. Elle m'annonce que mon induction aura lieu ce vendredi.. 7 Février. Tout deviens alors réel, concret, j'éclate en sanglot. Toutes les futurs mères sont joyeuse à l'approche de l'accouchement. Elle ne comprend pas pourquoi moi, je pleure.
J'ai peur voilà tout. Je voulais me convaincre que mon désir est un déclenchement naturel du travail. Mais inconsciemment je désir reporter ce moment à plus tard. Je réalise que je suis encore traumatisé de mon dernier accouchement, 4 ans plus tôt.
Je le savais mais je ne pensais pas paniquer autant à l'approche du jour J. Pour m'aider j'ai pris une accompagnante à la naissance. J'ai aussi fait des choix différent, comme celui de ne pas avoir de péridurale.. Mon conjoint aussi est traumatisé.. il n'est pas rassurant..
Pour vous éclairer un peu sur ce traumatisme, disons que mon fils est née après de longues heures de travail sous oxygène, a dû être sortie par ventouse car son coeur ralentissait, s'est fait arraché le cordon plutôt que coupé car il n'avait aucune réaction.. Apgar 2\10.. il ne respirait pas..
Après avoir passé 1 journée a paniquer, pleurer et déprimer. Je me suis fait a l'idée. Je suis faite ainsi, je panique sur le coup et je décante par la suite. Que ce soit maintenant ou dans 10 jours, je devrais passer par là et puisque je vis beaucoup de stress et que cela s'en ressent sur dans mon sommeil, je vois le côté positif des choses: il ne me reste que 2 jours pour stresser ;) Ensuite je serais comblé par ma famille qui s'est agrandit.
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